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  • CHRONIQUES DE DECONFINEMENT A VANVES : TOUJOURS LA GALERE SUR LA LIGNE 13

    Les vanvéens qui prennent le métro habituellement et ont dû y avoir recours, faute d’autres moyens de transports,  ont pu constaté sur les lignes qu’ils fréquentent, la 12 à Mairie d’Issy ou Corentin Celton,  et la 13 à Plateau de Vanves/ Malakoff  que la reprise s’est déroulé sans incident majeur,  la grande majorité des usagers, peu nombreux, portant un masque, ce qui a permis de respecter les règles de distanciation. «Les Franciliens ont fait preuve de civisme et d'autodiscipline pour cette première journée, qui s'est déroulée dans de bonnes conditions, avec seulement quelques incidents ponctuels et limités» a résumé Valérie Pécresse présidente d’Ile de France Mobilités (IDFM), autorité organisatrice des transports de la région

    Mëme si la Ligne 13 au sud du côté de Vanves-Malakoff-Chatillon-Montrouge, est moins saturée, il n’en reste pas moins que les vanvéens qui la fréquentent, sont témoin qu’aux heures de pointe c’est la galére. Généralement entre 7H30 et 9H30, la plupart des places assises sont occupés lorsque les rames arrivent à la station Plateau de Vanves/Malakoff. Et là,d’autant plus que certaines ont été neutralisés. Même l’offre était à 85% sur cette ligne (70% sur les autres, et 100% sur les 2 lignes automatiques 1 et 14), la RATP a dû passer à 100% Mercredi, à la suite de demande d’ajustement de Valérie Pécresse et de Jean Baptiste Djebarri, secrétaire d’Etat aux Transports. Avec la reprise d'activité de la plupart des entreprises, des rames bondées avaient pu être observées, surtout à l’heure de point du matin, sur celle ligne.

    Et manque de peau, à la reprise lundi matin, elle ouvrait avec un quart d’heure de retard à cause des infiltrations d'eau dues aux fortes précipitations causées par les orages  : «On a eu quatre problèmes sur la 13. Nos équipes de maintenance ont été très réactives sur le terrain, et à 06H15 on ouvrait, un quart d'heure après l'heure prévue, ce qui a fait qu'il y a eu un peu de monde qui est arrivé, mais on ne pouvait pas aller plus vite que ça, on avait juste le réseau qui était en partie inondé» a expliqué la PDG de la RATP Catherine Guillouard. «On a dû faire un peu de filtrage dans certaines stations à un moment. Mais on va certainement renforcer la présence aux terminus des lignes de métro entre 6h et 7h pour pouvoir encore mieux gérer, canaliser les flux, pour que les gens passent conformément aux règles sanitaires préconisées par l'État» ajoutait Philippe Martin Directeur Général Adjoint de la RATP

    Mais si le métro reprend progressivement, les vanvéens ont pu constater que 60 stations de métro étaient restées fermées au moment du déconfinement, dont Abbesses, Assemblée Nationale, Jules Joffrin, Marx Dormoy, Notre-Dame de Lorette, Rennes, Rue du Bac, Volontaires sur la ligne 12, Place de Clichy, Brochant, Liège, Pernéty sur la ligne 13. La RATP a avancé une raison de sécurité. Notamment pour la station République «dont les quais sont étroits». Sur ces 60, il y en a 55 qui sont de petites stations. «Ce que nous regrettons surtout, c’est que parmi les stations fermées, il y a de grosses stations de correspondances comme République, Havre-Caumartin et Stalingrad» indiquaient les associations d’usagers comme la FNAUT IDF ou Plus de Trains. Pour la RATP « ces stations sont toutes situées dans Paris intra-muros. Les Parisiens n’ont qu’à marcher 300 ou 400 mètres de plus pour trouver une station ouverte, ce qui est plus compliqué à faire en banlieue. Nous avons priorisé les lignes de banlieue». Les associations d’usagers avancent une tout autre explication à la fermeture de ces stations  :  le manque de personnel. «La RATP nous a confirmé que la fermeture de ces stations s’explique par le manque de personnel. Elle annonce autour de 8 000 agents en arrêt maladie ou en garde d’enfants sur un effectif total de 46 000 pour l’EPIC. Et affirme proposer aujourd’hui l’offre maximum qu’elle peut faire en fonction de son personnel. Soit actuellement en moyenne 75 % d’offre sur son réseau. D’où une interrogation sur la possibilité pour la RATP de porter à 100 % son offre début juin comme le demande le gouvernement si le taux d’indisponibilité de son personnel reste le même». En tous les cas, sur la 13, comme d’habitude, c’est la galére, comme peut le constater Boris Amoroz conseiller Municipal FG/PC qui l’utilise pratiquement sur toute sa longueur pour aller travailler à Saint Ouen

    C’est pourquoi beaucoup de vanvéens et de franciliens se sont mis au vélo, lorsqu’ils n’ont pas repris leur voiture ou scooter et motos, d’autant plus que  des collectivités locales comme la ville de Vanves, le département des Hauts de Seine se mettent à réaliser des aménagements et des pistes cyclables temporaires. Preuve que peut être le monde d’après sera différent !

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     SANS AUTO : Hidalgo, après sa journée d’aujourd’hui sans voiture, a parait il l’intention de rééditer chaque mois, un dimanche sans auto dans les 4 premiers arrondissements de Paris. Il est vrai, à regarder le bilan de l’année dernière que cela vaut la chandelle. Des mesures du niveau de pollution réalisées par Airparif avaient relevé « une diminution accrue des niveaux de dioxyde d’azote le long des grands axes » mais aussi le long des « voies d’accès à la capitale ». Une bonne partie des habitants de la petite couronne avaient ainsi bénéficié comme les Parisiens d’un air de meilleure qualité. L’association Bruitparif avait quant à elle enregistré une baisse de 20 % du niveau de bruit, comparé à un dimanche normal. Cette réduction du bruit avait même atteint 32 % pour le quai Anatole France, ou encore 38 % sur les quais de l’Hôtel de Ville et des Célestins. Qu’en est il des week-ends sans voiture place de la République à Vanves  et surtout rue Pruvot depuis l’inversion du sens interdit ? Ne faudrait il pas les rendre piétonne chaque week-end de l’année entre Pâques et la Toussaint, en y ajoutant d'autres rues comme Louis Blanc par exemple, pour assurer la tranquillité des riverains, mais pas la sécurité des piétons mis à mal  par des infractions au code de la route (voir photo) ?

    SANS STRAPONTIN : «En annonçant un simple renfort des équipes de propreté et la suppression des strapontins dans les rames, la Région IDF n’a absolument pas pris la mesure des difficultés rencontrées par les voyageurs et de l’urgence à agir. Le renouvellement du matériel roulant est lui relégué à 2026» a déplorée la maire de Paris en réaction aux  annonces des mesures pour améliorer la ligne 13 étaient . D’ailleurs les réactions des habitués de cette ligne, dont de nombreux vanvéens ont fait le buzz sur les réseaux sociaux : « Si vous souhaitez retirer les strapontins autant retirer toutes les places assises tant qu'on y est ! ». «Autant enlevez tous les sièges et transformer les rames en bétaillères ! »

  • VANVES DEVRAIT BENEFICIER DU PLAN B DE LA RATP SUR LA LIGNE 13

    Les vanvéens qui fréquentent la ligne 13 devraient découvrir un dépliant que la RATP distribue ces jours-ci, qui résument les solutions alternatives et les nouveaux services mis en place pour lutter contre sa saturation dans l’attente du prolongement de la ligne 14 au nord

    C’est la 3ème ligne de métro la plus fréquentée d’Ile de France avec 650 000 voyageurs quotidiens qui doit absorber une augmentation continue du trafic (plus de 3% par rapport à 2017).  Cette ligne de 24 km avec deux branches au nord particulièrement denses, voit circuler en heure de pointe, 52 trains en même temps, avec 45 mn d’intervalle entre chacun. La ligne est saturé au Nord à partir de la station Miromesnil, l’installation de la cité Judiciaire à la porte d’Asniéres, de la Région à Mairie de Saint Ouen ne devant rien arranger, le sud n’étant pas (encore saturé). Le rapport est de 60%dans le Nord et 40% dans le sud des 650 000 voyageurs quotidiens. 

    Conscients des difficultés rencontrées par ses voyageurs, la RATP mène un vaste plan d’investissements pour la moderniser : Mise en place du système OURAGAN pleinement opérationnel depuis 2017, un pilotage automatique, en présence d’un conducteur dans la cabine, qui a permis de réduire les intervalles entre les trains, celui-ci pouvant reprendre la main, et veillant surtout au bon déroulement des accès au train dans les stations.  La mise en service d’un retournement automatique des trains au terminus de Châtillon en 2008. La modernisation du Poste de Commandement Centralisé  qui s’est installé à Malakoff en 2007 où une cinquantaine d’agents de maîtrise gèrent la circulation et la régulation des trains, leurs manœuvres aux terminus,  la sonorisation et l’information des voyageurs,  les incidents et les accidents etc… L’installation de portes palières entre les stations Montparnasse et place Clichy en  2012. «Grâce à toutes ces mesures, nous avons amélioré la régularité des trains de 7 points, passant de 90 à 97%  entre 2010 et 2018 !» constatait la pdg de la RATP, hier matin, en visitant ce PCC  avec Valérie Pécresse qui constatait malgré tout que « le ressenti des voyageurs reste souvent négatif, notamment en heure de pointe ». 

    C’est pourquoi, lors de leur de leur visite au poste de commandement de cette ligne, elles ont annoncé un plan B, résumé dans ce tryptique distribué aux voyageurs :La principale est de proposer une information plus précise  qui met en avant des itinéraires alternatifs et de substitution (Bus notamment avec le renfort de la ligne 358 qui dessert le TGI de Paris,  RER C, Ligne L…) en cas d’affluence, avec information voyageurs via le Chatbot Messenger RATP, refonte des messages sonores et visuels à partir du nouveau poste de commandement des stations. D’autres concernent l’améliorer le confort des voyageurs avec le retrait de 10% des strapontins dans les rames pour faciliter les montées/descentes dans les trains, éviter que des voyageurs restent assis en cas de forte affluence, source de conflit, sachant que le taux de remplissage est de116%,  plus d’agents de propreté en heure creuse, le renforcement de la présence dans les stations très fréquentées et sur les quais pour gérer les flux aux heures de pointe et conseiller les voyageurs dans leurs déplacements.